I l l u s i o n . . .
Je m'évade dans le virtuel pour vibrer jusqu'à en perdre le souffle, entendre en moi gémir tes vagues ... échouer sur une plage après un long naufrage ....
L’Outre-vie
L'outre-vie c'est quand on n'est pas encore dans la vie qu'on la regarde,
que l'on cherche à y entrer.
On n'est pas morte encore mais déjà presque vivante, presque née, en train de naître peut-être dans ce passage hors frontière et hors temps qui caractérise le désir...
Marie Uguay (1979)
Pour un rêveur impénitent la vie se conjugue au présent
Au jour le jour il peut sans peur suivre les chemins de son coeur.
Dans les moments de tempête où son âme s'en va, défaite
Il reste digne dans sa douleur elle s'ouvre en lui comme une fleur.
Pour un rêveur impénitent qui a foi dans les serments
Les parfums de l'amour ont des accents de toujours …
Catherine Lange (30 mars 1999)
http://membres.lycos.fr/poesie2000/poesie/poetes/CatL.htm
... est un songe merveilleux qui vole tout la haut dans les cieux
jusqu’au horizons lointains où le bonheur est sans fin,
jusqu’au merveilleuses contrées où tout peut arriver…
Joie, tendresse, amitié, sourire, folie, rire, entrain, chance, projet, réussite, réjouissance, humour, enthousiasme, amour, bonheur…
Mais si on réfléchit bien ... tout ça…
Ce n’est pas un rêve.
Ce sont tous ces petits bonheurs bien réel que la vie nous offre généreusement.
Il faudrait juste savoir en profiter chaque journée.
Auteur inconnu
" en tout lieu
régnaient la nuit le rêve
en sa première forme
du ciel déraciné
naquirent le soleil et la lune
l'ombre la lumière
et la sève
et ce désir de créer
entre feu et larmes
le ciel déraciné
nous pûmes toi et moi
marcher sur la terre ".
Amina Saïd, Ed. de la Différence, 1994.
Les perdus, les absents, les morts que fait la vie, ces fantômes d'un jour si longuement pleurés,
Reparaissent en rêve avec leur voix amie, le piège étincelant des regards adorés.
Les amours prisonniers prennent tous leur volée,
La nuit tient la revanche éclatante du jour.
L'aveu brûle la lèvre un moment descellée.
Après le dur réel, l'idéal a son tour !
Ô vie en plein azur que le sommeil ramène, paradis où le coeur donne ses rendez-vous,
N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine, aussi vraie,
aussi sûre, aussi palpable en nous,
Une vie invisible aussi pleine et vibrante
Que la visible vie où s'étouffent nos jours,
Cette vie incomplète, inassouvie, errante,
S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ?
Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895)
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